Mardi gras, et l’hiver s’en va !

Mardi gras, et l’hiver s’en va !

Cette année, Mardi Gras tombe le 5 mars. 

La date de Mardi Gras est mobile par rapport au calendrier grégorien, qui suit le mouvement du soleil et les saisons, et varie donc chaque année. Elle est déterminée par rapport à la date de Pâques, 47 jours avant ; tombe toujours un mardi, et se situe entre le mois de février et le début du mois de mars.

Cette fête est liée au carême, temps liturgique chrétien marqué par le jeûne, qui va du mercredi des Cendres au samedi saint, veille de Pâques, mais aussi païennes, comme la plupart des fêtes populaires.

Autrefois appelés les « jours charnels », les jours gras sont une période festive, qui marque la « semaine des sept jours gras » ; vient ensuite le carême, pendant lequel les chrétiens sont invités à « manger maigre », sans viande. Au moyen-âge, il était même interdit durant cette période d’abstinence de festoyer ; les plaisirs de la chair étaient proscrits…

Mardi gras, ne t’en va pas, je fais des crêpes, je fais des crêpes.

Mardi gras ne t’en va pas, je fais des crêpes et tu en auras !

Comptine populaire

Les « sept jours gras » se terminent en fête par le Mardi gras, occasion d’un défoulement populaire. L’esprit de jeûne et d’abstinence qui s’annonce est momentanément mis entre parenthèses avec le carnaval.

Le mot carnaval vient du latin « carne levarer » (enlever, retirer la chair), c’est à dire supprimer de la table la viande, le « gras ». Durant ce jour, on peut faire bonne chère, manger abondamment, avant de commencer le jeûne du carême qui durera jusqu’à Pâques.

Des origines païennes

Dans l’Antiquité Romaine, l’année commençait en mars, mois du Printemps, période du renouveau de la nature. De grandes fêtes populaires étaient organisées, durant lesquelles le déguisement et la transgression des interdits étaient autorisés… Par la suite, les populations christianisées continuèrent de célébrer la fin de l’hiver à travers la fête du Mardi Gras.

Outre les Bacchanales ou les Lupercales, la fête des Saturnales, sous l’Empire romain, se traduisait par un renversement provisoire de l’ordre établi. Les esclaves jouissaient temporairement d’une grande liberté et pouvaient se livrer à des comportements interdits le reste de l’année.

Depuis le 11e siècle, on célèbre Mardi gras par un défilé populaire où chacun est libre de se déguiser et de parader dans les rues. Au Moyen-Âge, on élisait même le « Pape des Fous », inversion de l’ordre social et mondial. Les pauvres pouvaient s’habiller en riches, les hommes en femmes, et vice versa…

Le retour de la lumière

A mardi gras, la coutume veut que l’on mange des crêpes, pâtisserie ronde et dorée, symbolisant l’astre solaire…

Il est dit également que cette tradition vient de la nécessité d’épuiser les réserves d’œufs et de beurre qui ne seront pas utilisées durant le carême.

Ce jour-là, partout dans le monde, on perpétue l’esprit du Mardi Gras  !

  • On se déguise, on s’amuse et on parade,
  • On déguste les crêpes ou des beignets, merveilles, les gaufres,
  • Les enfants demandent aux voisins dans les villages des œufs, du sucre, de la farine,… pour confectionner des gâteaux ou des crêpes qui sont mangés en fin d’après-midi.

(Source Wikipédia, lemagfemmes.com, icalendrier – Photos Gaertringen, Skeeze, Amoreganopa, et Couleur de Pixabay)

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