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Wakizashi sabre japonais et son kozuka

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Wakizashi sabre japonais et son kozuka petit couteau du fourreau – Mi XXe siècle / 1950 – Japon

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Wakizashi sabre japonais et son kozuka – Mi-XXe – Japon

Wakizashi sabre japonais et son kozuka petit couteau du fourreau – Mi XXe siècle / 1950 – Japon

La lame ainsi que la poignée d’un Wakizashi comportent plusieurs parties qui ont chacune été codifiées précisément :

La poignée appelée tsuka

Son cœur est constitué de deux coques de bois de magnolia. La fuchi, virole entre le tsuka et la garde (tsuba), est décorée d’une libellule et de kanjis.

Les menuki, broches d’ornement de la poignée représentent des dragons, et sont positionnées comme le veut la tradition à des hauteurs différentes.

Une goupille de bambou, appelée mekugi, fixe la lame à la tsuka. De la peau de requin ou de raie pastenague (galuchat), appelée same-hada ou same-kawa, recouvre le bois de la tsuka.

Enfin, laçage de tresse en soie ou coton, une tsuka ito ou tsuka maki, recouvre la poignée.

Le fourreau appelé Saya

il est fait de bois de magnolia qui, bien séché, est absorbeur d’humidité, limitant l’oxydation de la lame ; il est recouvert de laque traditionnelle (22 couches) d’aspect lisse ou granulé.

Celle-ci avait deux vertus : rendre étanche l’ensemble sabre-fourreau et rigidifier le fourreau fait de magnolia fragile. Le kurigata, petit anneau, sert à attacher le sageo, petite corde unie ou tressée.

Le kozuka, au décor de roses et panier de coquillages, est le petit couteau à manche plat métallique glissé dans le haut du fourreau. Il fait partie de l’équipement indispensable du samouraï. Il l’utilise tout le temps pour par exemple, tailler un cure-dents ou des baguettes.

L’usage le plus solennel étant de tailler la plume utilisé par le samouraï pour écrire son dernier poème avant de se faire hara-kiri.

La lame

La lame, forgée à la main, est constituée de nombreuses parties et aspects comme la courbure (sori, 反り), la structure (tsurikomi, 造込み), le dos (mune, 棟), et la pointe (kissaki, 切先).

Terminée en biseau, la lame est traditionnellement forgée à partir d’un acier brut nommé tamahagane, transformé en acier composite. Dur pour l’enveloppe, et plus souple pour le cœur, ils sont chacun feuilletés de nombreuses fois, puis intimement soudés l’un à l’autre à la forge.

Ensuite, elle subit une « trempe sélective », qui conférera à l’arme les qualités combinées de dureté du tranchant ainsi que de résistance aux chocs pour l’ensemble.

L’étape suivante est le polissage, effectué à l’aide de pierres volcaniques à grain décroissant, qui affûte la lame en révélant les structures cristallines.

Le wakizashi

Le wakizashi (脇差) est un sabre japonais courbe similaire au katana, mais plus petit, dont la taille se situe entre 30 et 60 cm.

Il peut être porté avec un katana et glissé dans la ceinture, auquel cas on appelle l’ensemble daisho. Les riches marchands, ne pouvant pas porter le katana, sont en revanche autorisés à porter le wakizashi.

Il se manie à une main uniquement, la poignée étant le plus souvent dimensionnée pour la largeur d’une paume de main.

Dans une escrime particulière, du style Nito Ryu, il peut être manié avec le katana, et sert alors de « main-gauche », ou d’arme de parade.

Les samouraïs portaient le katana et le wakizashi à gauche, glissés dans la ceinture, et attachés par un cordon (sageo), pour accentuer la stabilité de la gaine (saya).

Ils se servaient des wakizashi pour se battre dans les lieux clos. Comme les lames étaient relativement courtes, le combattant était plus libre dans ses mouvements qu’avec une lame plus longue. Ainsi, le katana était utilisé pour combattre dans des lieux plus vastes (extérieur, grandes salles…).

Le wakizashi est surtout l’arme généralement utilisée pour le seppuku (hara-kiri), le suicide rituel. Le samouraï se suicide en incisant une ou deux fois son ventre tandis que, dans certains cas, un assistant appelé kaishakunin lui tranche la tête pour le laver de toutes ses offenses une fois le cérémonial fini.

C’était une manière de se faire pardonner pour une faute, un refus d’obéir à un ordre.



(Sabre Wakisashi vendu sans le support Tachi kake)



  • Très bon état
  • Quelques traces d’usure et oxydation
  • Japon
  • Collection d’art japonais
  • Mi XXe
  • Lame : 2.3 x 0.5 x 48 cm
  • Fourreau : 4 x 2.5 x 49.2 cm
  • 5.7 x 5.2 x 65 cm
  • Poids : 0.587 kg

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Poids 0,587 kg
Dimensions 5,7 × 65 × 5,2 cm
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