Wakizashi long de samouraï en acier Tamahagane Période Edo

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Wakizashi long de samouraï ancien en acier Tamahagane avec Koshirae dans sa housse en soie traditionnelle – Japon – Période Edo (1600–1868) – 91.6 cm

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Wakizashi long de samouraï en acier Tamahagane avec Koshirae dans sa housse en soie traditionnelle – Japon – Période Edo (1600–1868)

Wakizashi long ancien, rare et authentique, sabre de samouraï, en acier tamahagane avec koshiraeChikuzen Jyu Minamotono Nobukuni Yoshimasa – Certificat d’authenticité NBTHK – Collection japonaise de l’époque Edo (1600–1868).

La housse en soie est décorée de d’oiseaux brodés, aux tons clairs, et cordons dorés.


Le tamahagane

La lame est en acier de tamahagane, type particulier d’acier rare utilisé par les fabricants de sabres japonais traditionnels.

Le tamahagane est la fraction de qualité supérieure de la loupe métallique issue du tatara, le bas fourneau traditionnel japonais.

Des meilleurs morceaux du tamahagane est issu l’acier traditionnel utilisé dans la fabrication des sabres japonais.

Chikuzen Jyu Minamoto Nobukuni Yoshisada 



Elle est signée Chikuzen Jyu Minamoto Nobukuni Yoshisada, très actif dans la forge d’épées à la fin d’Azuchi Momoyama, au début de la période Edo (fin XVIe-début XVIIe siècle).

Elle a été fabriquée lorsqu’il vivait à Chikuzen, la province située aujourd’hui dans la préfecture de Fukuoka.

Tokubetsu Hozon Token

Cette épée japonaise ancienne a été évaluée comme Tokubetsu Hozon Token par NBTHK Nihon Bijutsu Touken Hozon Kyokai  – 日本美術刀剣保存協会.

Ce certificat d’authenticité n’est donné qu’aux épées japonaises authentiques, particulièrement bien conservées et de haute qualité avec une valeur artistique.

Le koshirae

Le koshirae est le nom donné à l’ensemble de la monture d’un sabre ou d’un couteau japonais.

La monture comprend le fourreau de l’épée noir laqué, saya.

La couverture et l’enveloppe de la poignée, appelée tsuka, est recouverte galuchat blanc, peau de raie et enveloppée de rubans de soie blanc.

La lame d’attaque, tsuba, est richement décorée, garnitures métalliques de la poignée et du saya, kodogu.

Les koshirae avaient un but non seulement fonctionnel mais aussi esthétique, utilisant souvent le blason familial, mon, comme ornement et élément d’identification.


Le Wakizashi

La poignée tsuka est constitué de deux coques de bois de magnolia.

La fuchi, virole entre le tsuka et la garde (tsuba), est décorée d’un coq.

Les menuki, broches d’ornement de la poignée représentent des chevaux, et sont positionnées comme le veut la tradition à des hauteurs différentes.

Une goupille de bambou, appelée mekugi, fixe la lame à la tsuka.

De la peau de raie pastenague, appelée same-hada ou same-kawa, recouvre le bois de la tsuka.

Enfin, laçage de tresse en soie, une tsuka ito ou tsuka maki, recouvre la poignée.

Le fourreau Saya est fait de bois de magnolia qui, bien séché, est absorbeur d’humidité, limitant l’oxydation de la lame ; il est recouvert de laque traditionnelle (22 couches) d’aspect lisse ou granulé à motif avec ou sans incrustation.

Celle-ci avait deux vertus : rendre étanche l’ensemble sabre-fourreau et rigidifier le fourreau fait de magnolia fragile.

La lame

La lame, forgée à la main, est constituée de nombreuses parties et aspects comme la courbure (sori, 反り), la structure (tsurikomi, 造込み), le dos (mune, 棟), et la pointe (kissaki, 切先).

Dur pour l’enveloppe, et plus souple pour le cœur, la lame feuilletée de nombreuses fois, subit une « trempe sélective », qui conférera à l’arme les qualités combinées de dureté du tranchant ainsi que de résistance aux chocs pour l’ensemble.

Le polissage, effectué à l’aide de pierres volcaniques à grain décroissant, affûte la lame en révélant les structures cristallines.

Le wakizashi est similaire au katana, mais plus petit, dont la taille se situe entre 30 et 60 cm.

Il peut être porté avec un katana et glissé dans la ceinture, auquel cas on appelle l’ensemble daisho.

Les riches marchands, ne pouvant pas porter le katana, sont en revanche autorisés à porter le wakizashi.

Il se manie à une main uniquement, la poignée étant le plus souvent dimensionnée pour la largeur d’une paume de main.

Dans une escrime particulière, du style Nito Ryu, il peut être manié avec le katana, et sert alors de « main-gauche », ou d’arme de parade.

Les samouraïs se servaient des wakizashi pour se battre dans les lieux clos.

Comme les lames étaient relativement courtes, le combattant était plus libre dans ses mouvements qu’avec une lame plus longue.



Épée japonaise ancienne de collection, en très bel état, petites rayures propres au processus de forgeage qui prouvent son authenticité, livrée avec son certificat d’authenticité.



  • Objet de collection
  • Japon
  • Collection d’art japonais

  • Période Edo
  • Longueur totale : 91.6 cm
  • Longueur de la lame : 56,4 cm
  • Courbe : 1.4 cm
  • Motohaba : 2.8 cm
  • Poids : 1.05 kg

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Poids 1 kg
Dimensions 91,6 cm
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