Rongorongo Rapa Nui plaquette en bois ciselé sur socle de l’Île de Pâques

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Rongorongo Rapa Nui plaquette en bois ciselé sur socle – Écriture pascuane – XXe siècle – Île de Pâques

 – Art du Pacifique – 9.3 x 1 x 31.5 cm

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Rongorongo Rapa Nui plaquette en bois ciselé sur socle – Écriture pascuane – XXe siècle – Île de Pâques

Rongorongo Rapa Nui, rare et authentique, originaire de l’île de Pâques, en bois foncé à patine brune, présenté sur socle métallique noir – Collection pacifique – Artisanat pascuan.

Une face de la tablette en bois est couverte de symboles gravés, imbriqués les uns aux autres, tête-bêche.

Ces écritures restent à ce jour un mystère, et non toujours été déchiffrées.

La seconde face représente des oiseaux, Tangata, Tangata Manu, sternes souvent représentées sur les pétrographes de l’île, des œufs, Tahonga, et Make Make, dieu de la culture Rapa Nui.

Rongorongo

Rongorongo est le nom donné à un système de signes gravés sur bois qui pourraient constituer soit une écriture, soit un moyen mnémotechnique pour des récitations de mythes ou de généalogies.

Les signes des tablettes présentent l’aspect d’homoncules et d’animaux stylisés, parfois de plantes, souvent de formes géométriques ou fantastiques, et d’objets que l’on a du mal à interpréter.

Vingt-six objets en bois portant des inscriptions rongorongo ont été collectés dans la seconde moitié du XIXe siècle et sont aujourd’hui conservés dans des musées et des collections particulières.

Il s’agit majoritairement de tablettes mais aussi d’un bâton de chef, d’une statuette d’homme-oiseau tangata manu, et deux reimiro (ornement pectoral).

Découvertes sur l’île de Pâques en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement. 

Seules trois certitudes émergent de leur étude :

  • Le sens de lecture en « boustrophédon inversé » : les signes sont alignés en longues séquences, une ligne à l’endroit, une ligne à l’envers, et on a pu vérifier qu’il fallait les lire de gauche à droite en partant de la ligne inférieure de chaque tablette ; leur disposition alternativement inversée fait qu’il faut retourner le support à chaque nouvelle ligne ;
  • Des séries de symboles (par exemple : oiseau-pénis-poisson-vulve-humain) se répètent à plusieurs reprises, comme un refrain, ce qui a été rapproché des refrains traditionnels des hymnes généalogiques polynésiens (« les oiseaux ont copulé avec les poissons et ainsi ont été engendrés les premiers hommes ») ;
  • La présence sur la tablette dite « Mamari » de deux lignes représentant un calendrier lunaire.

Chaque printemps, au sommet du cratère Rano Kau, les chefs envoyaient leur champion afin de nager jusqu’à l’îlot de Moto Nui pour y récupérer le premier œuf de sterne.



Make Make

Dans la religion du peuple autochtone de l’île de Pâques, d’origine polynésienne, Make Make, est le dieu principal de l’île.

Il arriva sur l’îlot Motu Nui et apporta un œuf : celui-ci donna vie aux humains.

Ce qui rappelle la cosmogonie polynésienne selon laquelle le genre humain proviendrait d’œufs pondus par des oiseaux ayant copulé avec des poissons après la formation de la mer et l’émergence des premières terres, à partir du chaos primordial.

Make make est représenté comme un homme avec une tête de sterne.

  • Rapa Nui – Île de Pâques
  • Art du Pacifique
  • Culture Pascuane
  • Rongorongo : 9.3 x 1 x 31.5 cm
  • 9 x 9 x 42.5 cm
  • Poids : 1.533 kg

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Poids 1,533 kg
Dimensions 9 × 9 × 42,5 cm
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