Masque zō-onna en bois de cyprès japonais dans son Menbako – Théâtre nô – Période Shōwa – Mi-XXe – Japon
Masque en bois de cyprès japonais, superbe veinage, délicatement sculpté. Les traits du visage sont finement ciselés. L’intérieur est brut, présente des traces de ciseaux et kanjis gravés.
Le Menbako est une boîte dans laquelle le masque Nô est rangé, posé sur un carré de soie sauvage dorée.
Il est fait de bois léger de Paulownia, arbre originaire de Chine et de Corée.
Kangis noirs et tampon rouge présents sur le couvercle.
Masque de zō-onna
Le masque de zō-onna du théâtre japonais nô fut créé par le célèbre danseur de dengaku Zōami Hisatsugu.
Zō-onna signifierait « la femme de Zō(ami) » Il représente une jeune femme dont le visage et empreint de dignité et de réserve.
Le zō-onna est utilisé pour des rôles demandant une élégance raffinée.
Il se classe dans la catégorie des masques de nô représentant des jeunes femmes, à l’instar du magojiro ou waka-onna.
Quant à ses attributs physiques, le zō-onna possède, entre autres, des yeux étroits, une bouche ouverte qui laisse voir la trace d’un sourire et des sourcils peints haut sur le front.
Ces propriétés, qui se doivent d’être de la plus grande délicatesse, évoquent la noblesse, la réserve, la pureté et le raffinement qui sied à des créatures d’une nature divine.
Cet air digne, n’exprimant n’y la joie ni la colère, distingue le zō-onna des autres masques de jeunes femmes. Ce qui le destine à des rôles demandant une élégance raffinée (yūgen), comme la jeune fille céleste qui a perdu sa robe de plumes dans Hagoromo, la déesse Tatsuta no Myōjin dans Tatsuta ou bien Rokujo dans Nonomiya.
Trous latéraux pour laisser passer le galon rouge.
- Période Shōwa – Mi-XXe
- Fabrication traditionnelle japonaise
- Bois de cyprès japonais et bois léger de Paulownia
- Bien culturel de collection
- Japon
- Masque : 13 x 7 x 21.3 cm
- Menbako : 15.4 x 9 x 21.5 cm
- Poids : 0.615 kg