Masque rojo-komachi très rare de vieille femme finement sculpté en bois de cyprès – Théâtre nô – Japon – Période Shōwa
Masque rojo-komachi japonais de la période shōwa extrêmement rare, en bois laqué, représentant le visage d’une vieille femme, décharnée, autrefois élégante – Masque de collection
Elle a le teint pâle, la bouche rouge entrouverte laisse apparaître une dentition noircie.
Les cheveux noirs sont délicatement dessinés.
Le masque de rojo est utilisé dans les pièces de théâtre nô telles que Yamauba (La vieille femme de la montagne), Sekidera Komachi (Komachi au temple Seki), Ubasute (Abandonner une vieille femme) et Sumidagawa (La rivière Sumida).
La Rojo de Yamauba est un personnage démoniaque alors que dans d’autres pièces, elle est la partenaire d’un vieil homme et représente la moitié indispensable du partenariat conjugal de longue durée.
Le masque est parfois utilisé pour représenter la poètesse centenaire Ono no Komachi, qui, bien que réduite à la pauvreté et aux haillons, conserve néanmoins sa dignité.
Les yeux enfoncés et creux de ce masque montrent encore l’intensité de son caractère.
Dos brut brun foncé, avec traces de ciseaux, et cordon en soie noire.
Rojo-komachi 老女小町
Ce masque est censé être inspiré de la poétesse de la période Heian (794-1185), Ono no Komachi.
Noble dame de la cour au service de l’empereur, Ono no Komachi était également une écrivaine talentueuse, avec de nombreux poèmes enregistrés dans l’anthologie Kokin Wakashu compilée par décret impérial au début du Xe siècle.
Ono no Komachi était surtout célébrée comme une beauté sans égal, et de nombreuses anecdotes autour d’elle ont survécu pour inspirer les auteurs et les dramaturges.
Ce masque représente Komachi à presque cent ans.
La beauté légendaire Ono no Komachi, presque centenaire, est un spectacle que l’on hésite à voir, mais ses traits vieillis conservent néanmoins une touche de beauté.
Et c’est là tout l’enjeu de ce masque : préserver la douce courbe de ses joues, sans rides bien que la chair soit tombée de ses os.
Un soin tout particulier est apporté aux détails des mèches de cheveux.
Il ne suffit pas de peindre la décrépitude de la vieillesse ; le masque doit briller de la beauté et de la dignité intemporelles de Komachi.
Ono no Komachi est réputée pour avoir rejeté de nombreux prétendants, et être restée célibataire toute sa vie.
Comme en guise d’épitaphe, elle a laissé un vers célèbre déplorant la fugacité de la vie :
« La couleur des fleurs s’estompe à mesure qu’elles se fanent. Ah, en vain, j’ai vieilli moi aussi, regardant avec une triste rêverie les longues pluies. «
Objet culturel japonais, authentique et très rare, réalisé par un maître-sculpteur.
- Ère Shōwa (1926-1989)
- Théâtre nô
- Art japonais
- Antiquité japonaise originale
- Masque de collection
- Bois de cyprès japonais
- Bien culturel de collection
- Japon
- 15 x 7 x 21 cm
- Poids : 0.143 kg