Masque heaume Hopi vert

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Masque heaume Kachina Hopi vert et rouge en cuir, plumes et bois – Art amérindien – USA.

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Masque heaume Hopi vert et rouge en cuir, plumes et bois – Amérique – USA

Masque heaume Kachina de style Hopi vert et rouge en cuir, bois et plumes, sur pied en métal et bois noir.

Objet amérindien (indiens d’Arizona), datant de la deuxième moitié du XXe siècle, de style Hopi, modelé à partir de larges bandes de cuir épais, cousues (fibres végétales), et peintes (pigments naturels), orné de plumes sur le dessus, d’un macaron en forme de soleil, et comportant 2 larges oreilles proéminentes en bois de part et d’autre.

Le masque est large, richement décoré, affichant un regard rieur symbolisé par 2 fentes noires, et terminé par une chevelure de crin noir.

L’ensemble est peint de motifs géométriques vert, jaune, rouge, blanc, et noir.

La peinture des kachina Hopi est d’importance car les coloris sont associés aux six points cardinaux : le nord est figuré par le jaune, l’ouest par le bleu-vert, le sud par le rouge, l’est par le blanc, le zénith par le noir, le nadir par le multicolore ou le gris.

D’autre part, un ton peut symboliser la provenance de l’esprit kachina. Un autre révèle sa fonction. Puis un troisième témoigne de son appartenance à tel ou tel groupe d’esprits. Quant aux accessoires, ils sont la touche finale du créateur. Les plumes en sont par conséquent l’ultime ornement.

Les kachina sont des esprits dans la mythologie des Indiens Hopis d’Arizona, au Sud Ouest des États-Unis.
Esprits du feu, de la pluie, du serpent, ou encore esprits farceurs et espiègles, il sont bienfaisants ou malfaisants… Certainement une sorte d’inventaire du monde visible et invisible.

Claude Lévi-Strauss, anthropologue et ethnologue français

« Les katchina sont les âmes des premiers enfants indigènes, dramatiquement noyés dans une rivière à l’époque des migrations ancestrales. […] Quand les ancêtres des indiens actuels se furent enfin fixés dans leur village, le mythe rapporte que les katchina venaient chaque année leur rendre visite et qu’en partant, elles emportaient les enfants.

Les indigènes, désespérés de perdre leur progéniture, obtinrent par conséquent des katchina qu’elles restassent dans l’au-delà, en échange de la promesse de les représenter chaque année au moyen de masques et de danses. »

Pour Claude Lévi-Strauss, ce rite relève de l’initiation, les enfants ne doivent pas reconnaitre leurs parents ou familiers sous les masques de ces esprits venus les récompenser pour leur bonne conduite. Si les enfants sont exclus de la caste des initiés que sont les parents qui mettent en place la mystification, c’est, explique l’ethnologue, « parce qu’ils sont les katchina […].

En d’autres termes, leur place est ailleurs, non pas avec les masques et les vivants, mais avec les Dieux et les morts ; avec les Dieux qui sont morts.

Et les morts sont les enfants ». De non-initiés, les enfants prennent ainsi le rôle de « super-initiés » car la dualité entre initiés et non-initiés appelle la réciprocité et « si ce sont les initiés qui personnifient les fantômes des morts pour épouvanter les novices. C’est à ceux-ci qu’il appartiendra, dans un stade ultérieur du rituel, de les disperser et de prévenir ensuite leur retour »

Six mois par an, à l’occasion de fêtes rituelles, ces esprits s’incarnent dans des danseurs masqués et costumés.

  • USA
  • Style Hopi
  • Curiosité / Décoration
  • Culture amérindienne
  • Polychrome (vert, jaune, rouge, blanc, noir)
    37 x 17 x 52 cm
    Poids : 1.100 kg

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Poids 1,100 kg
Dimensions 17 × 37 × 52 cm
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