Grande statue Guanyin Avalokitesvara aux mille mains en porcelaine Blanc de Chine – Art chinois – Antiquité chinoise
Grande statue Guanyin Avalokitesvara aux mille mains et aux mille yeux, déesse de la miséricorde, très belle porcelaine chinoise de la première moitié du XXe siècle, marquée et signée au dos (voir photos).
Elle se tient debout, pieds nus, tel un pilier, sur son piédestal hexagonal, socle en fleur de lotus, marqué par le présence de 6 moines.
Malgré le caractère monumental et hiératique de la puissante divinité, la douceur et la mansuétude des traits du visage et les yeux baissés vers la terre dégagent un sentiment de compassion.
Elle est pourvu de neuf paires de bras qui dessinent comme une roue extérieure, seize mains tiennent des attributs et exécutent une gestuelle symbolique, tandis que les deux dernières sont jointes.
Les drapés sont fluides et la pose élégante.
Sublime porcelaine, délicate et majestueuse, en parfaite état ; aucun manque ou fêle.
Guanyin Avalokitesvara
Guanyin est la forme chinoise de la divinité bouddhiste Avalokitesvara, un des bodhisattvas les plus vénérés.
Elle illustre parfaitement son nom de « bodhisattva qui tourne son regard vers les appels du monde » et représente la figure salvatrice par excellence du bouddhisme chinois.
Elle aide tous les êtres de la terre à atteindre l’illumination.
Déesse de la miséricorde et protectrice des enfants, elle revêt plusieurs formes différentes, tantôt masculine, tantôt féminine.
Elle est souvent dépeinte comme une femme habillée de blanc, debout sur un lotus et tenant un enfant en bas âge car elle aidait les femmes à avoir des enfants.
Mais souvent elle est représentée sous les traits d’un bodhisattva à mille bras et mille yeux.
La déesse vient en aide à ceux qui en ont besoin, notamment les personnes menacées par les eaux, les démons, le feu ou l’épée.
Guanyin peut libérer les prisonniers de leurs chaînes, de priver les serpents de leur venin, et d’arrêter la foudre.
Elle sait guérir pratiquement toutes les maladies.
Cette déesse très populaire voit son image affichée dans presque toutes les maisons, et les fêtes célébrant sa naissance et son illumination ont une grande valeur aux yeux des bouddhistes.
La légende de Guanyin
Guanyin était la fille du roi Miao Zhong, sous la dynastie Zhou.
La sainteté de la jeune fille lui inspira d’entrer dans un couvent bouddhiste, mais son père fit tout pour s’y opposer.
Il demanda à la mère supérieure du couvent de faire travailler sa fille nuit et jour pour la dégouter de la vie monacale, mais des animaux vinrent l’aider pour mener à bien ses travaux.
Voyant son échec, le roi finalement la fit tuer.
L’âme de Guanyin descendit alors aux Enfers, où sa pureté transforma le funèbre séjour en paradis.
Les dieux des Enfers s’en alarmèrent et demandèrent au Bouddha de la ramener.
C’est ainsi que la vie lui fut rendue et elle réapparut sur une île où elle protégea les marins des tempêtes.
Son père ne tarda pas à être frappé de la peste et atteint de cécité.
Guanyin le soigna en lui faisant manger la chair de son bras, qu’elle avait fait cuire.
Elle lui offrit ses yeux pour qu’il recouvre la vue.
Il ordonna que l’on érigeât une statue de sa fille.
Le sculpteur ne comprit pas très bien les instructions du monarque et il créa une statue à mille bras et mille yeux.
Il fut si ému par la générosité et le désintéressement de sa fille qu’il devint un saint homme.
En retour, sa propre conversion rendit la vue et les bras à Guanyin.
En Chine, on l’appelle la déesse de la miséricorde, parce qu’elle s’arrête un instant sur le chemin de la Voie, pour observer les hommes et tendre une oreille compatissante à leurs malheurs.
(Source : mythologica.fr)
- Statue de collection
- Art chinois
- Objet de culte bouddhiste
- Porcelaine d’exception
- Blanc de Chine
- Début XXe
- 30 x 17 x 53 cm
- Poids : 7.816 kg
