Grand katana ondachi sabre japonais ancien et rare période Edo

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Grand katana ondachi ancien et rare sabre japonais de la période Edo – XVIIIe / XIXe siècle – Japon- Objet culturel japonais

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Grand katana ondachi ancien et rare sabre japonais de la période Edo – XVIIIe / XIXe siècle – Japon- Objet culturel japonais

Grand katana, ou pour sa longueur ondachi, anciennes épée appartenant aux anciens Samouraïs du Japon féodal – Tamahagane 565 – Edo Jidai Munei (1603-1868) – Japon – XVIIIe / XIXe siècle.

Le tamahagane est la fraction de qualité supérieure de la loupe métallique issue du tatara, le bas fourneau traditionnel japonais.

Des meilleurs morceaux du tamahagane est issu l’acier traditionnel utilisé dans la fabrication des sabres japonais.

Cette épée de grande amplitude est en excellent état.

Sa lame est réajustée, maintient sa ligne de coupe et son tranchant à la perfection, ce qui montre un magnifique travail.

Le poids et l’équilibre sont caractéristiques d’une épée de combat.

La tsuka et la tsuba sont d’une grande solidité et matériau excellent.

Le habaki doré souligne un beau travail d’artisan japonais.

Les deux menukis ornent les côtés de la tsuka avec des ornements shinto en or.

Ce nihonto est une excellente pièce historique de la période Edo du Japon ancien.

La lame ainsi que la poignée d’un katana comportent plusieurs parties qui ont chacune été codifiées précisément :

la poignée appelée tsuka est constitué de deux coques de bois de magnolia.

La fuchi, virole entre le tsuka et la garde (tsuba), est décorée de symboles kanjis.

Les menuki, broches d’ornement de la poignée sont positionnées comme le veut la tradition à des hauteurs différentes.

Une goupille de bambou, appelée mekugi, fixe la lame à la tsuka.

De la peau de requin ou de raie pastenague, appelée same-hada ou same-kawa, recouvre le bois de la tsuka.

Enfin, laçage de tresse en soie ou coton, une tsuka ito ou tsuka maki, recouvre la poignée.

Le fourreau appelé saya est fait de bois de magnolia qui, bien séché, est absorbeur d’humidité, limitant l’oxydation de la lame.

Il est recouvert de laque traditionnelle, 22 couches, d’aspect lisse ou granulé à motif avec ou sans incrustation.

La lame, forgée à la main, est constituée de nombreuses parties et aspects comme la courbure (sorii), la structure (tsurikomi), le dos (mune), et la pointe (kissakii).

Grand katana

Le katana est un nihonto (sabre japonais) courbe qui se porte glissé dans l’obi (ceinture) tranchant vers le haut, à la différence du tachi, l’épée de cavalerie.

Il a une taille de lame supérieure à deux shaku (deux fois 30,2 cm) soit 60 cm mais cette longueur peut varier selon les périodes et techniques de guerre.

Il se manie généralement à deux mains, mais certaines techniques, comme celle à deux sabres de Miyamoto Musashi, ou impliquant l’utilisation du fourreau, supposent le maniement à une main.

Sa poignée (tsuka), suivant le climat politique, variait entre la largeur de deux ou trois mains.

La tsuka commence par une garde (tsuba) qui protège la main, et se termine par une extrémité utilisée pour porter des coups (tsuka-gashira ou kashira).

Les samouraïs portaient le katana à gauche, glissés dans la ceinture, et attachés par un cordon (sageo), pour accentuer la stabilité de la gaine (saya).

Le katana était utilisé pour combattre dans des lieux vastes (extérieur, grandes salles…).



La lame

Terminée en biseau, la lame est traditionnellement forgée à partir d’un acier brut nommé tamahagane, transformé en acier composite.

Dur pour l’enveloppe, et plus souple pour le cœur, ils sont chacun feuilletés de nombreuses fois, puis intimement soudés l’un à l’autre à la forge.

Ensuite, la lame subit une « trempe sélective », qui conférera à l’arme les qualités combinées de dureté du tranchant ainsi que de résistance aux chocs pour l’ensemble.

Le processus complexe de création est dû à la mauvaise qualité du minerai disponible au Japon avant l’époque moderne.

L’étape suivante est le polissage, effectué par un togishi  à l’aide de pierres volcaniques à grain décroissant, qui affûte la lame en révélant les structures cristallines.

Sabre rare en très bon état
 ; quelques traces d’usure et oxydation

.


(Katana vendu sans le support Katana kake)

  • Collection d’art japonais
  • Ère Édo Jidai Munei
  • Lame : 3 x 0.7 x 70.5 cm
  • Fourreau : 4 x 4 x 80 cm
  • Manche : 4 x 2 x 24.5 cm
  • Housse : 13 x 135 cm
  • 9 x 7.5 x 108 cm
  • Poids : 1.200 kg

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Poids 1,200 kg
Dimensions 7,5 × 108 × 9 cm
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